Marie-Ève Côté

Apprendre que l’on a un cancer est toujours une immense épreuve. Apprendre, à 35 ans, qu’on a un lymphome non-hodgchinien diffus à grandes cellules B au niveau du côlon, et ce, moins d’un mois après avoir fêté les deux ans de son enfant est tout simplement une aberration de la vie!
C’est donc la tête haute et les poings levés que j’ai foncé dans mes traitements de chimiothérapie. Mis à part la très grande fatigue, j’ai bien toléré cette nouvelle médication. Toutefois, entre chacun des cycles, j’ai dû être hospitalisée. Mon deuxième prénom en oncologie et dans toutes les spécialités qui m’ont suivie était : Atypique.
Heureusement, j’ai eu de bons médecins, des infirmières attentionnées, une psychologue disponible et j’étais bien entourée d’amour par mon mari et ma famille. Toutefois, j’avais beaucoup de difficulté à gérer l’anxiété que la maladie me faisait vivre.
Puis, un jour, on m’a suggéré la massothérapie offerte par la Fondation québécoise du cancer. C’était plus qu’abordable et les massothérapeutes étaient spécialement formées pour traiter les gens atteints par cette maladie. J’étais en confiance. Je me suis donc laissée tenter! J’y ai trouvé un espace pour me laisser aller. Enfin, j’avais un moment et un moyen pour me détendre. Les massothérapeutes étaient accueillantes et me recevaient toujours avec le sourire. Elles étaient à l’écoute, attentionnées, soucieuses de mon bien-être et très compétentes. De plus, elles connaissaient parfaitement la réalité des personnes atteintes de cancer et elles ont pu m’apporter leur soutien et me proposer également d’autres ressources offertes par la Fondation. J’y ai reçu bien plus que des massages et je leur en suis très reconnaissante!
J’encourage fortement quiconque a reçu un diagnostic de cancer à utiliser cette ressource extraordinaire qu’est la massothérapie.
Marie-Ève Côté
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