Un cadeau du ciel !

Le 22 mars 2013, mes oreilles se bouchent et je n’entends plus que ces mots : cancer de l’endomètre. Une gynécologue me l’annonce par téléphone et je n’y crois pas. Un an plus tard, je peux affirmer que des anges m’ont tenu la main pour m’aider à gravir la montagne.

Tout d’abord Claire, ma voisine de chambre lors de mon hospitalisation. Elle me raconte qu’elle est à l’origine du « jumelage », c’est-à-dire un service qui permet à des personnes atteintes de cancer d’être en lien avec d’autres personnes qui ont combattu cette maladie. Mon premier ange n’a pas survécu, mais son œuvre m’a donné des ailes et de l’espoir.

Le hasard a mis sur ma route une autre Claire qui m’a accompagnée grâce au service de jumelage téléphonique offert par la Fondation québécoise du cancer. J’ai pu ainsi parler sans contraintes à quelqu’un qui savait quelle aventure j’allais entreprendre. Ce véritable cadeau du ciel a gommé mes peurs, mes angoisses, mes tourments, ajouté du blanc sur mon tableau noir et surtout, semé de l’espoir en conversant avec une survivante. Voilà un autre mot qui est inscrit dans mon vocabulaire. Il faut dire que le mot cancer fait peur et éloigne.

La Fondation québécoise du cancer m’a aussi offert un autre cadeau : être touchée par quelqu’un qui nous considère comme un être humain et non pas une maladie. J’ai profité du service de massothérapie avec des professionnels exceptionnels, et ce, à un tarif très minime.

Bien sûr, mon amoureux et mes proches font partie de ma guérison, car, plus que jamais, je reconnais l’importance et l’essence des mots amour et espoir. Si je me considère plus vivante que jamais, c’est qu’on m’a tirée vers le sommet grâce à des êtres qui ont facilité mon passage de l’autre côté de la montagne.

Je remercie la Fondation québécoise du cancer d’avoir été sur ma route, et vous invite tous à savourer le bonheur d’être en santé !

Lyne Lord