Lucie Marcotte

De la douleur à la légèreté
Lorsque j’ai reçu mon diagnostic de cancer du sein, à 49 ans, une coupure s’est faite dans ma vie. C’était, me semblait-il, à la fois le corps et l’âme qui allaient y passer…
Je me suis retrouvée au Centre régional de la Fondation québécoise du cancer, à Québec, pour emprunter une prothèse capillaire, et j’en suis ressortie avec ma nouvelle coiffure et un premier rendez-vous en massothérapie.
Je n’avais jamais eu de massage et j’étais loin de m’attendre à un tel soulagement! Il faut d’abord dire que la chimiothérapie m’a fait l’effet d’avoir un camion 10 roues stationné sur le corps. L’inconfort était total.
J’ai reçu un très bon accueil de ma massothérapeute, Hélène Mailloux, dès mon premier rendez-vous. Grâce à son écoute et à son expertise, j’ai tout de suite senti qu’une relation de confiance allait s’établir entre elle et moi.
Vous savez, lorsqu’on est en famille, on n’ose pas toujours se plaindre de ses douleurs, on ne veut pas s’apitoyer sur son sort. Avec Hélène, la communication était facile et efficace; elle comprenait ce que je vivais, je n’avais pas besoin d’expliquer mon état ou d’atténuer mes émotions. C’était la thérapie d’abord et la masso ensuite !
L’effet d’un massage est instantané. Il m’est arrivé, après plusieurs séances, d’avoir l’impression que mes souliers étaient trop grands tellement je me sentais plus légère! Non seulement le massage soulageait mes douleurs, il apaisait également mon stress. Et je me sentais comprise et réconfortée.
Ce service de massothérapie de la Fondation m’a été grandement bénéfique à plusieurs points de vue tout au long de mes traitements et je le recommande à quiconque lutte aujourd’hui contre un cancer.
Lucie Marcotte, 51 ans, Québec
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