Danielle Garand

La Fondation, mon alliée
La Fondation québécoise du cancer a été très bonne pour moi tout au long de mon continuum de soins pour un cancer du sein.
C’est moi qui ai trouvé ma bosse. Mais, par peur d’aller au bout des choses, j’ai attendu 10 mois. Comme elle grossissait, j’ai fini par consulter un médecin, qui m’a envoyée passer une mammographie. Pour radier le cancer, j’ai notamment dû me soumettre à une mastectomie partielle et à des traitements de radiothérapie.
Dès que j’ai su que j’étais atteinte d’un cancer, j’ai eu confiance que tout allait bien se dérouler. Surtout à partir du moment où on m’a remis le dépliant de la Fondation québécoise du cancer.
Bien que mes deux sœurs m’aient épaulée tout au long de l’épreuve, elles ne pouvaient comprendre totalement ce que je vivais. Le réconfort, je l’ai trouvé auprès des services de soutien psychologique, comme la Ligne Info-cancer, ou des programmes de bien-être physique, comme la massothérapie, de la Fondation.
Il faut avoir eu le cancer pour savoir à quel point c’est éprouvant. Sinon, on ne peut ressentir les soucis physiques et psychologiques qui viennent avant, pendant et après les traitements. Pour moi, la Fondation a été une vraie alliée pour me remettre sur pied. Par exemple, je pouvais, un jour maussade, prendre le téléphone et parler avec une infirmière qui avait les mots pour me réconforter et des réponses à mes questions. Son expérience passée en oncologie fut d’un grand secours!
Heureusement, mes sœurs m’ont trimballée d’un rendez-vous à l’autre et concocté des plats tout au long de ma convalescence. Mais, pour ceux qui n’ont pas de famille proche, la Fondation est aussi là. Pour avoir croisé de ces gens, le coup de main de l’hébergement près des hôpitaux vaut de l’or! Je pense notamment à une jeune fille avec qui j’ai échangé lors de mes traitements. Je pense bien qu’après notre discussion, elle a tout de suite contacté le Centre régional de la Fondation québécoise du cancer de la région!
Ma réaction face à la maladie a été plus vive de mon côté après mon parcours de soins. Je me souviens qu’une de mes amies m’ait donné un beau cadeau de fête en retard, quelques mois après la fin de mes traitements. Et là, j’ai pleuré, et pleuré. Et j’ai pensé aux infirmières de la Ligne Info-cancer. Je me suis rappelé que si jamais j’avais encore besoin de parler, je n’avais qu’à les appeler.
Pour ceux qui donnent et ne se rendent pas compte de l’impact de leurs dons, je veux témoigner à quel point votre soutien est incroyable. Ça vient en aide aux gens touchés par la maladie au moment où ils en ont le plus besoin. Merci!
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