Fédération québecoise du cancer
Dépistage du cancer

Dépistage du cancer

Grâce au dépistage précoce et à de meilleurs moyens d’investigation et de traitements, le taux de survie des Canadiens atteints d’un cancer est de plus de 60 %. À titre de comparaison, dans les années 40, il variait autour de 25 %.
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 Pour toute question :

Pour certains cancers, la survie est encore plus élevée : 88 % pour le cancer du sein, 97 % pour le cancer du testicule ou 96 % pour celui de la prostate.

Actuellement au Québec, seulement trois localisations anatomiques bénéficient d’un programme de dépistage efficace : le cancer du sein, le cancer du col utérin et le cancer colorectal.

La recherche scientifique est en effervescence et de nombreuses études en cours cherchent à démontrer l’efficacité de telle ou telle méthode pour dépister des cancers. Il faudra probablement encore plusieurs années avant que ces méthodes obtiennent l’aval des communautés scientifiques, car il doit être prouvé hors de tout doute que cela est efficace. Il n’y a donc pas à l’heure actuelle de méthode unique pour dépister le cancer.

Pour toute investigation désirée en l’absence de symptômes, autres que ceux étant couverts par les programmes de dépistage disponibles au Québec, nous vous recommandons d’en discuter avec votre médecin de famille pour en évaluer la pertinence.

Qu’est-ce que le dépistage?

Le dépistage est une façon de détecter certains types de cancer, avant l’apparition de tout symptôme.

Aucun test de dépistage n’est absolument infaillible, mais un test de dépistage performant permet de réduire le taux de mortalité chez les personnes atteintes du cancer.

Il est important de retenir que tout test de dépistage comporte des avantages et des inconvénients.

Avantages

Diminution de la mortalité

Détection précoce, bien avant que le symptômes n’apparaissent

Début des traitements plus rapide

Traitements moins invasifs

Rassure, si les résultats médicaux sont normaux

Inconvénients

Faux négatif (cancer présent, mais non détecté)

Faux positif (suspicion de cancer non avérée)

Examens médicaux inutiles

Sur diagnostic, sur traitement

Stress et anxiété

Qu’est-ce que le surdiagnostic?

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Le surdiagnostic est un problème complexe. Il en existe plusieurs définitions dans la littérature, mais voici celle retenue lors du Symposium québécois sur le surdiagnostic, qui s’est tenu le 2 avril 2014 : « Le surdiagnostic survient quand, chez une personne, on diagnostique une maladie qui ne causera jamais ni symptôme, ni mort, ou qu’on pose tout geste qui n’apporte pas de valeur ajoutée à un traitement. »

Plusieurs maladies sont touchées par le surdiagnostic, dont le cancer. Lors de ce symposium, quatre causes principales associées à ce phénomène ont été identifiées : les attentes des patients, la formation des soignants, l’organisation du système de santé et les comportements fortement ancrés dans la culture.

Un plan d’action a été mis en œuvre pour prévenir ce phénomène dont les orientations gravitent autour du thème principal qui est de Choisir avec soin.

Le cancer de la cavité buccale peut se développer à plusieurs endroits dans la bouche et la gorge, par exemple la langue, les lèvres, le palais, les glandes salivaires et les amygdales.

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Le cancer colorectal est précédé pendant de longues années par un état précancéreux : le polype.

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Il existe trois grands types de cancers de la peau : 

Le carcinome basocellulaire, le carcinome spinocellulaire, le mélanome malin.

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En mars 2016, le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP) a publié de nouvelles recommandations en matière de ligne directrice en faveur du dépistage du cancer du poumon au moyen de la tomodensitométrie (TDM) à faible dose.

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Il n’y a pas de programme de dépistage du cancer de la prostate. Il existe cependant des tests de dépistage permettant une détection précoce. Il s’agit du dosage de l’APS et du toucher rectal.

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Au Québec, il existe le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS), initié en 1998 par le ministère de la Santé et des Services sociaux, à l’instar de la majorité des autres provinces canadiennes et de plusieurs autres pays.

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Le cancer du testicule est le cancer le plus courant chez les jeunes hommes de 15 à 29 ans.

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Le dépistage du cancer du col utérin se fait par analyse de frottis cytologique ou test Pap.

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Autres cancers

La recherche scientifique est en plein essor et de nombreuses études en cours tentent de démontrer l’efficacité de telle ou telle méthode de dépistage du cancer. Mais il faudra probablement plusieurs années avant que ces méthodes ne reçoivent l’aval des autorités scientifiques, car leur efficacité doit être prouvée.

A l’heure actuelle, il n’existe donc pas de méthode unique de détection du cancer.

Nous vous invitons à communiquer avec nos infirmières de la Ligne Info-cancer qui se fera un plaisir de bonifier cette information, et de répondre aux questions et aux inquiétudes que vous pourriez avoir. Appelez au 1 800 363-0063, tous les jours de la semaine de 9 h à 17 h.

Empruntez gratuitement un ou plusieurs ouvrages sur le sujet en consultant notre répertoire.

Le cancer

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Faits et statistiques sur le cancer

Nous vous proposons un résumé de certains faits et statistiques sur le cancer afin de vous éclairer et de vous guider parmi tout ce que l’on peut retrouver sur le sujet. Même si les estimations fournies ne sont pas des prévisions exactes, elles offrent une bonne indication de la réalité.
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Classification du cancer : TNM, grade, stade

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Prévention du cancer

Même si le cancer est une maladie dont plusieurs aspects demeurent encore mystérieux, il est possible d’adopter des habitudes de vie qui vous permettront de le prévenir.
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Définition du cancer

Normalement, les cellules de l’organisme se multiplient de manière contrôlée. Elles se divisent lorsque nécessaire et meurent lorsqu’elles sont divisées un trop grand nombre de fois ou lorsqu’elles sont endommagées.