On est là, car il y a le cancer... et tout le reste.


Le cancer ne recule pas. Il touche de plus en plus de personnes, avec près de 60 000 diagnostics par année au Québec. Bien que nous ayons tous des proches qui l’ont vue de près, la maladie n’en demeure pas moins effrayante et bouleversante. Le cancer reste l’ennemi que bien des gens ont l’impression de devoir affronter seuls.

C’est pourquoi, depuis mon arrivée à la Fondation il y a plus de cinq ans, nous travaillons sans relâche à nous donner les moyens de nos ambitions : nous voulons être plus près du monde en proposant l’accès à nos Services Info-cancer, des thérapies complémentaires accessibles partout et de l’hébergement à davantage de personnes en traitement loin de chez elles.

Aujourd’hui, je peux vous affirmer que les objectifs que nous nous étions alors fixés ont été atteints ou sont en voie de l’être. Aurions-nous pu accomplir autant sans l’engagement et la générosité de personnes comme vous? Certainement pas. Si la Fondation continue de se développer pour répondre aux besoins croissants, c’est bien parce que vous nous accordez votre confiance. En faisant un don, vous aidez réellement des personnes qui font face à un cancer.

 

Saviez-vous que l’épreuve du cancer engendre souvent une situation de vulnérabilité financière? C’est pourquoi, avec des appuis comme le vôtre, nous avons lancé le Programme d’aide à la vie quotidienne (PAVQ) afin d’aider financièrement des patients au bout de leurs ressources. Déjà, nous pouvons affirmer que le PAVQ répond à un besoin réel, comme le témoigne plus loin Mathilde*. Le premier volet du programme, qui s’étend sur quatre ans, nous permettra d’aider plus de 2 000 personnes.​

Aussi, en 2022, nous avons franchi le cap des 30 000 nuitées offertes dans l’année au sein de nos six Hôtelleries – battant notre record prépandémie de 22 000 nuitées en 2019. En passant de quatre à six Hôtelleries, et de 130 à 270 lits, l’utilisation de nos services d’hébergement a augmenté de 36 %. N’est-ce pas là un autre signe que nous répondons à un besoin?

De plus, nous poursuivons nos efforts afin d’améliorer l’accessibilité à nos thérapies complémentaires favorisant le bien-être physique au sein d’établissements de santé avec l’aide de partenaires locaux. Aujourd’hui, au moins un de nos services (parfois plus) est accessible dans près de 30 établissements du Québec; des Îles-de-la-Madeleine au Saguenay, en passant par la Beauce et l’Abitibi-Témiscamingue.

Comme vous le voyez, votre don sera mis à contribution de façon à aider les personnes atteintes et leurs proches, à les soulager physiquement, psychologiquement mais aussi concrètement de la charge supplémentaire que la maladie fait peser sur leurs épaules au quotidien.

 

Parce que la vie continue, merci d’aider aujourd’hui et chaque fois que vous le pouvez.


Marco Décelles, CPA
Directeur général

 


Le coup de pouce nécessaire pour continuer de se battre

Mathilde* a 50 ans. Retournée aux études de doctorat en psychologie et travailleuse autonome depuis 2016, elle est mère monoparentale de trois enfants dont le plus jeune n’a que 12 ans. Le diagnostic a frappé durement au printemps 2022.
 

L’annonce a été fulgurante. Une endométriose s’est transformée en cancer, ce qui arrive rarement. Après avoir subi une hystérectomie complète, j’ai commencé des traitements de chimiothérapie engendrant beaucoup d’effets secondaires. Je me suis retrouvée sans entrées financières dès l’annonce du diagnostic. Vous imaginez le stress. Je me suis dit : je vais me retrouver dans une craque du système, comment m’en sortir? Comment gérer une situation financière quand on doit faire face au cancer?

« Mes maigres économies d’étudiante à temps plein et de travailleuse autonome à temps partiel se sont vite envolées. Je voulais subvenir en priorité aux besoins de mes enfants. Je ne voulais pas montrer mes soucis financiers à mon petit garçon… C’était assez dur pour lui comme ça.

J’ai entendu parler du PAVQ grâce à la travailleuse sociale qui m’aidait à chercher de l’aide financière. Lorsqu’on est en traitement, on est épuisé, c’est très difficile de se concentrer, alors remplir des dossiers d’aide, c’est exténuant. Mais ce n’est pas le cas avec le PAVQ. Faire la demande a été simple, et la mienne a été acceptée très rapidement. Je l’ai vécu comme un soulagement. Ça m’a aidée à payer les taxes municipales de la copropriété, ce qui était le plus urgent dans mes factures. Je peux maintenant me concentrer sur l’essentiel : ma santé et ma famille. »


*prénom fictif pour protéger son anonymat