Fédération québecoise du cancer

Cancer colorectal

Le cancer colorectal est précédé pendant de longues années par un état précancéreux : le polype.

Pour toute question :

Il a été démontré que la recherche et la résection des polypes permettent de diminuer de façon importante l’incidence du cancer colorectal.

Un saignement non détectable à l’œil nu est souvent associé à la présence de ces polypes ou d’un cancer à son début avant que les symptômes se présentent.

Le test recommandé pour le dépistage est le test immunochimique de recherche de sang occulte (RSOSI). Ce test consiste à prélever un échantillon des selles. L’échantillon sera ensuite analysé en laboratoire.

Il est recommandé que ce test soit répété tous les deux ans chez les personnes âgées de 50 à 74 ans, ne présentant aucun symptôme et sans facteur de risque du cancer colorectal.

Le Programme québécois du dépistage du cancer colorectal a été mis en déploiement progressif en 2011. Des projets pilotes se sont tenus dans huit établissements au Québec.

  • CSSS Rivière-du-Loup
  • CSSS d’Arthabaska-et-de-l’Érable
  • CHU de Québec
  • CHAU de Lévis
  • CSSS du Sud-Ouest-Verdun
  • Hôpital Maisonneuve-Rosemont
  • CUSM
  • CSSS Pierre-Boucher

 

Ces projets visaient à s’assurer de la capacité des unités d’endoscopie digestive à rencontrer les normes de qualité et d’accessibilité requises pour implanter le programme.

Aucune invitation systématique à participer à ce dépistage ne sera lancée avant que les ajustements nécessaires soient faits. Les médecins sont toutefois invités à prescrire dès maintenant la RSOSI aux personnes qui seraient ciblées par cette mesure, comme moyen de dépistage opportuniste. Nous vous recommandons d’en faire la demande à votre médecin

La coloscopie, un moyen de dépistage ?

L’Association canadienne de gastroentérologie ne recommande pas la coloscopie comme examen de dépistage dans le cadre d’un programme de dépistage du cancer colorectal. Cet examen est trop complexe, trop coûteux, son accès trop limité et le risque de complications sérieuses (perforation et hémorragie) trop élevé. De plus, il n’est pas démontré que la coloscopie présente plus d’avantages que d’inconvénients pour le dépistage auprès d’une population à risque moyen de cancer colorectal.